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Le projet Les Tirailleurs de la Loire trouve son origine dans une photographie publiée sur le site des Archives Municipales de la Ville d’Orléans. Cette photographie témoigne de la présence de deux soldats africains, certainement des tirailleurs, en août 1944 au moment des festivités organisées lors de la libération de la ville. L’histoire et la présence de ces deux soldats sont oubliées par la grande majorité des habitants d’Orléans et de la région. Dans le prolongement de recherches iconographiques et dans les archives, l’association Axismundis est aujourd’hui en mesure de présenter au travers d’une exposition, des photographies inédites et des objets d’époque pour retracer l’histoire des ces soldats. En parallèle un projet pédagogique, permet aux collégiens et lycéens de se réapproprier cette histoire en adéquation avec les programmes scolaires.
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ABSTRACT
Ce sont deux photographies prises à quatre ans d’écart. Chacune d’elle nous renvoie l’image de soldats africains en uniforme militaire. Ce sont des tirailleurs sénégalais.
La première photo date de fin juin 1940, elle est allemande. C’est une photo de propagande faite à Gien par G. Jacob, un photographe des Propaganda Kompanien – les PK – qui produisaient des images pour Goebbels. La seconde est française, faite à Orléans, au moment de la libération de la ville, le 27 août 1944 par Robinard, un photographe de presse du journal la Nouvelle République du Centre. Entre ces deux photos, il y a quatre longues années de souffrance pour ces soldats venus de tout l’ancien Empire Colonial Français pour se battre contre les nazis.
Mais avant de devenir prisonniers dans des Frontstalag situés à Orléans ou Montargis, ils furent engagés dans les derniers combats pour défendre la Loire, quelques jours avant l’armistice. Certains seront assassinés par des soldats allemands nourris de haine à l’égard de ceux qu’ils désignaient comme des sauvages.
Les tirailleurs prisonniers allaient être détenus sur le territoire de la France occupée car les nazis ne voulaient pas qu’ils foulent le territoire allemand. Certains d’entre eux furent retenus dans les Arbeit Kommandos pour être assignés au travail forcé. Souffrant de tuberculose ou blessés, de nombreux soldats séjournèrent dans les hôpitaux militaires de la région, à Orléans ou à la Chapelle Saint Mesmin. Beaucoup y décédèrent et leurs dépouilles reposent à la nécropole de Fleury-les-Aubrais.
À la fin de la guerre, quelques-uns rejoignirent les mouvements de résistance. Puis, les rescapés furent rapatriés dans leurs contrées d’origine, tournant la page d’un chapitre de l’histoire locale qui est aujourd’hui oublié.
Cette histoire, qui s’est déroulée dans la région Centre-Val de Loire, est à l’image de ce que vécurent sur le territoire français durant la Seconde Guerre de nombreux soldats coloniaux.
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